Giovanni Principal est né à Bari en Italie, où il a obtenu une maîtrise sous la direction de Franco Cassano en sciences politiques, option historique sociale, avec le mémoire Pour une sociologie du voyage, regards nomades et sédentaires, l’identité, la souffrance, la liberté. En 2006, à l’Université de Montréal, il a obtenu une maîtrise en cinéma sous la direction de Silvestra Mariniello, mémoire en scénario au titre Enchantements et désenchantements du Héros Fragile. Il a également étudié le film ethnographique à Paris avec Annie Comolli, le documentaire à l’école Robert Flaherty avec Carlo Alberto Pinelli et la scénarisation à Cagli avec Giuseppe Piccioni et Umberto Contarello. Il a suivi une master class avec à l’ICAIC de Cuba avec le metteur en scène et dramaturge Calros Celdran. En 2013 il a obtenu un certificat de cinéma pour l’enfance et l’adolescence à l’école TIGI de Buenos Aires. En fin, il a été membre de jury pour le festival Vues d’Afrique, le festival Présences autochtones, pour le Conseil des arts du Canada et pour le Conseil des arts et des lettres du Québec.
Productions :
En 2007, il a fondé à Montréal la société Héros Fragiles dont les films ont été télédiffusés par Rai International, TV5 Afrique, Planète, Canal Vox, Illico Vidéotron, Community Channel et Repubblica TV. Il a été lauréat de la SCAM et des Giovani Artisti Italiani, il gagné des prix au Festival du Film Ethnographique de Belgrade, au Mediterraneo Video Festival Documentario Internazionale d’Agropoli, aux Rencontres Cinématographiques de Digne-Les-Bains, de la Society of Visual Anthropology et le prix des Détenus au festival cinématographique Résistance de Foix. En 2012 il a été nommé au Premio Doc/it Professional Award.
Enseignement :
À l’Université de Montréal il a été enseignant en dialogues cinématographiques aux Services des Activités Culturelles. Il a donné le cours de cinéma italien à Mcgill Unversity et de nouveau documentaire italien à l’École des Médias de l’Université du Québec à Montréal. Il a donnée des conférences sur le cinéma à la Middlebury University, à l’École de Français de l’Université de Montréal, à l’Université du 3e âge de Sherbrooke. Il a donné également des ateliers de cinéma pour des enfants à Santiago du Chili, Toronto et dans un camp rom à Bari. En fin il a donné des conférences et il a écrit des articles sur les peuples Roms.
Collaborations :
Il a monté le documentaire de Paul Tana Souviens-toi de nous. Il a collaboré avec la Cinémathèque Québécoise et l’école des médias de l’UQAM pour un projet d’archivage de bobines des années 60 et 70 de Tele Domenica. Avec André Paquet, il a organisé une rétrospective de documentaires italiens pour le festival RIDM. Il a été recherchiste pour Zone 3 pour l’émission « Qui croyez-vous être? » (l’épisode dédié à Marina Orsini) sur Radio-Canada. Pour le centre de recherche CRI au département d’histoire de l’art et d’études cinématographiques de l’Udem, et pour le groupe de recherche Critical World du département d’anthropologie toujours de l’UdeM, il a conçu, réalisé et monté des projets multimédias et des vidéos. Il a sous-tirés des films québécois en italien pour Metafilms et pour Éléphant – mémoire du cinéma québécois.
Reportages photographiques, dessins, musique :
Il a réalisé les reportages photographiques : Cuba reportage dalla storia publié sur le site du quotidien La Repubblica et Cahiers d’Afrique et foulards rouges de Cuba et exposé à au festival Vues d’Afrique de Montréal, au 10e anniversaire de la Diversité Artistique de Montréal, à la Maison d’Afrique et au Centro Simon Bolivar du Consulat du Venezuela, et publié sur la revue Iconocrazia.
Certaines de ses photos sur les Roms Roumains de Bari ont été publiées sur la revue Panorama Italia et il a pubblié pour la revue Lares l’article : Il racconto di una realtà credibile, riflessioni su documentario e film etnografico. Il a publié l’article Porajmos, l’olocausto dei rom pour la revue Scienze Sociali et le quotidien Il Manifesto. Enfin, dans ses temps libres, il réalise des aquarelles et de la musique qu’il utilise aussi dans son documentaire Les fleurs à la fenêtre.