CAHIERS GITANS (2003-2015)
Trilogie sur les Roms Roumains en Italie de Giovanni Princigalli
Japigia Gagi, La pomme rouge, Ligia
Il s’agit d’un DVD sous-titrés en français avec trois films terminés entre le 2003 et le 2015 dans la même communauté et famille, accompagné par un livre (en italien) avec des articles de professeurs des trois universités de Montréal, de sociologues et politologues de l’université de Bari et de personnalités roms et institutionnelles.
CRITIQUES
Si Tony Gatlif est devenu le chantre de la gitanitude poétique, Princigalli s’en tire avec beaucoup moins de moyens, mais avec une franchise désarmante. Sa mise en scène laisse la place aux protagonistes. Ils s’insèrent dans le récit documentaire comme s’il s’agissait d’une fiction
(Séquences la revue du cinéma– Elie Castlie)
Une heure d’images fragmentées et parfaites volées à la misère de la banlieue comme s’il s’agissait d’une magie (Il Settimanale – Alfonso Marrese)
Living for one year among the Roma, the filmmaker capture the vibrant essence of clan living conditions and culture as well as a quest for human decency and respect.
(Media Review – Ernarosa Tominich)
Les camps roms dans l’oeil de la caméra. Le sort des Roms n’est pas enviable en Italie. Princigalli a passé deux ans avec eux. Il décrit la vie de cette communauté sans angélisme et en dissipant des préjugés. (L’humanité – Bruno Vincens)
Une jeune Rom saute à la corde au coucher du soleil. Un geste qui enchante le tour de la journée. Il adoucit la fin. L’île quotidienne des Roms est racontée par Princigalli sans sovrastructures ou mystifications selon la leçon de Flaherty et Rouch.
(La république – Antonella Gaeta)
Un voyage émotionnel et anthropologique dans l’univers rom (Valeria Giglioli – l’Unità)